La course de côte Massongex-Vérossaz a fêté son retour ce week-end, après trois ans d’absence. Pour cette 28ème édition, l’épreuve entre les deux localités chablaisiennes a rassemblé une centaine de voitures, dont celle de Georges Gachnang. L'occasion pour le pilote de 92 ans de ressortir un bolide que lui et son frère ont entièrement repensé.
La course de côte Massongex-Vérossaz a retrouvé ses habitudes. Après trois ans d’absence au calendrier, l’évènement chablaisien était de retour ce week-end. Samedi et dimanche, une centaine d’amateurs de vitesse s’était donné rendez-vous pour s’affronter lors de cette manche du championnat suisse de la montagne.
Si la victoire a souri au pilote de Charrat, Eric Berguerand, l’épreuve a surtout été marquée par la présence d’un pilote mais aussi d’une voiture. À 92 ans, Georges Gachnang est remonté au volant de sa Ferrari CEGGA 275 Spider pour effectuer l’ouverture de l’épreuve. L’ancien pilote et constructeur aiglon affichait un large sourire au moment de se remettre de ces émotions. Il est revenu sur ce moment particulier.
Une histoire d’amour et de famille
Entre Georges Gachnang et le sport automobile, c’est une grande histoire d’amour et de famille. Celui qui a pour petit fils Sébastien Buemi a créé plusieurs modèles uniques durant sa vie aux côtés de son frère disparu Claude, comme cette Ferrari CEGGA. (Cegga, pour Claude et Georges Gachnang Aigle). Au moment de se réinstaller à son volant, un brin de nostalgie était palpable.
Quatre décennies de changement
Georges Gachnang n’en est pas à son coup d’essai. Le retraité chablaisien est souvent sollicité lors d’évènements de sport auto, que ce soit en Suisse ou en France. Des occasions en or pour évoquer des souvenirs du passé, à l’instar des 24h du Mans qu’il a couru, quarante ans avant son petit-fils, Sébastien Buemi (titré à quatre reprises sur le circuit tricolore). En quatre décennies, beaucoup de choses ont changé, comme la puissance des moteurs, mais surtout la sécurité.