- Le 27 septembre dernier, Yoan Loeffler (à droite) et son copilote Aurélien Chiapello ont pris le troisième rang suisse au Rallye du Tessin, le quatrième du général. (© DR)
La saison de rallye touche à sa fin, et il ne reste plus qu’une manche : celle du Valais. Deuxième du championnat suisse avant cette ultime épreuve, le Bellerin Yoan Loeffler savoure, mais garde la tête froide.
Yoan Loeffler ne semble plus vouloir quitter les premières places. Le Chablaisien reste sur deux podiums nationaux acquis en Bourgogne et au Tessin, et figure au deuxième rang du classement du championnat suisse. Le tout alors qu’il ne reste plus qu’une manche à disputer cette année. Le pilote de 28 ans n’en revient pas. « Pouvoir faire la saison complète, c’était déjà quelque chose de fou dans la catégorie reine. Mais là, être deuxième du championnat, c’est vraiment incroyable ! »
Yoan Loeffler et son copilote français Aurélien Chiapello ne peuvent plus viser la première place, occupée par un Mike Coppens déjà titré. Ils ne possèdent en revanche que neuf points d’avance sur leurs poursuivants, à savoir le duo composé de Mathieu Zurkinden et Stéphane Pury. « J’aurais aimé avoir quelques points en plus, mais c’est comme ça », sourit le Bellerin, qui sait qu’il ne pourra pas chômer sur le Rallye du Valais pour conserver sa deuxième place.
« Etape par étape »
Le Vaudois entend toutefois rouler comme il l’a toujours fait cette saison. « Je prends cette dernière manche comme toutes les autres : avec l’envie de progresser. Il me reste encore des étapes à franchir pour me battre à la régulière avec les meilleurs. Avec mon copilote et toute l’équipe, on garde cet objectif-là. » Quoi qu’il arrive, Yoan Loeffler est sûr d’une chose : il prendra son pied les 24 et 25 octobre prochains.
« Pour moi, le Valais est le plus beau rallye de Suisse. L’automne, les couleurs, l’ambiance… c’est magique. Et ça me rappelle mon enfance. J’allais voir les voitures au CERM et dans les casernes. » Petit, le Chablaisien ne s’imaginait sûrement pas vivre ça un jour. En 2025, il s’offre pourtant une place de choix parmi les meilleurs. Désormais, Yoan Loeffler s’autorise à rêver. « J’aimerais découvrir d’autres championnats, comme ceux de France ou d’Italie, ou même viser l’Europe ou le monde un jour. Mais je reste lucide : ce que je réalise cette année est déjà énorme. Je veux continuer étape par étape, et si je peux progresser dans un autre championnat ou monter en rythme en Suisse, je signe tout de suite ! »
L'interview
Thierry Nicolet
