
- Pluvieux en 2024, les Défis des Chalets devraient avoir droit au seoleil pour leur vingtième édition dimanche. (© Maxim Curdy)
La 20ᵉ édition des Défis des Chalets rassemblera ce dimanche plus de 600 coureurs à Saint-Maurice. Pour célébrer ces deux décennies d’histoire, l’organisation propose plusieurs nouveautés.
« C’est un honneur de se dire qu’une manifestation de course à pied puisse durer 20 ans. » Michaël Salerno et son comité ne sont plus qu’à quelques jours d’une marque importante dans l’histoire des Défis des Chalets, anciennement Défis du Jubilé. Dimanche, la course créée pour célébrer dignement les 1500 ans de l’Abbaye de Saint-Maurice fêtera deux décennies d’existence. Une histoire forte qui fait la fierté de son président du comité d’organisation Michaël Salerno.
« La course a attiré des participants du monde entier. Au début, il y avait très peu de Valaisans, mais de plus en plus au fil des années. Il y a une aura particulière qui attire les gens, notamment grâce à Saint-Maurice et à son Abbaye », explique-t-il. Ces participants seront très nombreux cette année, à savoir entre 600 et 700. Ils étaient 500 en 2023 et 2024. De quoi pousser les organisateurs à réfléchir à une potentielle limite. « Ce sera un bon test : nous verrons comment cela se passe sur les sentiers et à l’arrivée. Il faut pouvoir accueillir tout le monde dans de bonnes conditions. »
Plusieurs nouveautés
Quoi qu’il en soit, coureuses et coureurs auront droit à plusieurs surprises cette année. La première ? Un nouveau parcours, long de huit kilomètres qui passera par le plateau de Vérossaz. Intitulé « falaise gourmande », il proposera quatre haltes gustatives préparées par des producteurs locaux. Quant au tracé de 25 kilomètres et 1600 mètres de dénivelé, sa copie a été totalement revue.
Les parcours montagneux de 13 et 40 kilomètres seront eux toujours bien au programme. Une offre variée qui doit permettre aux sportifs de pouvoir mettre un terme à leur saison sur la distance de leur choix. Car oui, les Défis des Chalets ont une place particulière dans le calendrier. Ce qui a pu jouer des tours aux organisateurs. « On doit tout faire pour ne pas tomber en même temps que la Foire du Valais - c’est déjà arrivé, et on l’a senti passer. Mais nous sommes bien à cette période. Les gens ont encore envie de courir, de profiter des sentiers et des couleurs d’automne. Souvent il y a un peu de brouillard, mais cette année s’annonce belle », sourit Michaël Salerno.
Thierry Nicolet