Les choses sérieuses ont repris ce week-end sur les pelouses de Super League. Si le Le FC Sion s’est incliné 3-2 face à Lugano, le Lausanne-Sport retrouvera quant à lui la Challenge League le week-end prochain.
La trêve hivernale est donc terminée, ou presque. En Super League, les choses sérieuses ont repris ce week-end. Le FC Sion a notamment entamé ce second tour par une défaite dimanche à Tourbillon, en s'inclinant cruellement 3-2 face à Lugano.
A l’échelon inférieur, il faudra encore patienter une semaine. En Challenge League, la trêve s'achèvera le week-end prochain pour le Lausanne-Sport. Et cette rentrée promet d’être explosive pour le LS, avec un derby programmé contre le voisin du FC Stade-Lausanne-Ouchy.
Alors que les équipes professionnelles reprennent du service, les secondes garnitures, destinées à la relève, devront encore patienter plusieurs semaines avant de renouer avec le championnat, que ce soit en 2ème ligue inter (Lausanne) ou en 1ère ligue (Sion). Les effectifs M21 ne sont toutefois pas laissés au repos. La période de la pause hivernale est en effet souvent propice à la transition du groupe B au groupe A pour les joueurs les plus prometteurs. Des échanges qui peuvent être fréquents entre deux effectifs étroitement liés. Comment se passe la collaboration entre les deux entraîneurs ? Quels est leur rôle et quels sont les axes de travail communs ? C’est à ces questions que nous avons tenté d’apporter un éclairage samedi dans "La Tablée des Sports", en compagnie d’Alexandre Quennoz, entraîneur de la réserve du Lausanne-Sport, et Stéphane Sarni, son homologue du FC Sion.
Le monde du football professionnel reste toutefois un cercle relativement fermé. Beaucoup d’appelés, peu d’élus. Alors si les équipes destinées à la relève jouent évidemment un rôle de dernier tremplin pour les éléments les plus talentueux, elles comptent aussi dans leurs rangs des joueurs qui ne parviendront pas à rejoindre le haut niveau. Le dernier saut est en effet important du point de vue des exigences, qu’elles soient physiques, tactiques ou mentales. En témoignent les trois échelons qui séparent l’équipe A de l’équipe B, tant à Sion qu’à Lausanne.
S’il est plus commun de voir un jeune passer des M21 à l’équipe première, le mouvement inverse existe lui aussi couramment. Il s’agit de l'un des autres rôles des secondes garnitures: accueillir des éléments de retour de blessure. Le but est de leur offrir du temps de jeu, du rythme, pour ensuite retrouver le haut niveau.
Les formations M21 ont donc plusieurs utilités. La thématique de leur fonctionnement et de leurs missions a été abordée dans la deuxième partie de notre table ronde de la semaine, toujours en compagnie d’Alexandre Quennoz et de Stéphane Sarni.