La saison de hockey sur glace est lancée en Suisse. Et cette rentrée concerne aussi bien les joueurs de l'élite que les amateurs. Pour les professionnels de National League, le championnat a commencé mardi.
Sur la ligne de départ, 13 équipes peuvent prétendre au titre suprême. Le HC Ajoie est en effet venu grossir les rangs de la meilleure ligue du pays. Avec Lausanne, Fribourg-Gottéron, Genève-Servette et Bienne, la formation jurassienne sera l'un des cinq représentants romands à évoluer dans l'élite durant cet exercice 2021/2022. Mais est-ce que l'un d'entre eux va pouvoir mettre fin à 40 ans de domination alémanique et tessinoise ? Est-ce que l'une de ces équipes sera capable de succéder au HC Bienne, dernier club romand à avoir été sacré champion de Suisse en 1981 ?
Nous faisons le point sur les forces en présence avec Marc-Anthony Anner, vice-président de la Fédération Suisse de Hockey sur Glace et président de la Regio League, Steven La Du, président du HC Monthey-Chablais, et Michael Bochatay, ancien joueur de ligue nationale et président du HC Villars 1908.
Au niveau amateur, la situation est totalement différente. Ce début de saison vient mettre fin à pratiquement une année de pause forcée pour la compétition. La crise sanitaire a en effet contraint les équipes actives à laisser les patins au vestiaire durant de longs mois. Seuls les plus jeunes ont été autorisés en début d'année à s'entraîner. Mais les matchs restaient interdits.
Cette semaine, l'attente interminable a donc pris fin. Mais la situation reste complexe. Entre l'évolution de la pandémie et les nouvelles mesures sanitaires annoncées mercredi par le Conseil fédéral, les clubs et les instances ont du pain sur la planche. Il va falloir trouver des solutions pour faire face à cette extension de l'utilisation du certificat Covid voulue par les autorités.
A l'heure de retrouver le chemin des patinoires, il est aussi temps de faire un point sur les impacts de cette crise sanitaires pour les clubs amateurs suisses de hockey sur glace. Cette longue pause forcée a-t-elle laissé des traces, notamment à Monthey et à Villars ? La réponse de nos invités, Michael Bochatay, Steven La Du et Marc-Anthony Anner.