
- Simon Bernegger vit une année chargée, entre basket et fin de gymnase. (© Radio Chablais)
Simon Bernegger a choisi de donner une nouvelle dimension à sa carrière. Le jeune Veveysan a rejoint Fribourg Olympic avec une ambition claire : progresser pas à pas vers son rêve de professionnalisme.
« Quand j’ai su que Fribourg était intéressé, c’était un oui direct. » Simon Bernegger n’a pas hésité une seconde quand Thibaut Petit, l’entraîneur d’Olympic, lui a passé un coup de fil il y a quelques semaines pour intégrer son effectif. Ni une ni deux, le transfert du jeune basketteur était devenu officiel. « C’est un club qui a une mentalité de gagnant, et c’est ce que je suis. J’ai toujours été mauvais perdant. Ce contexte me poussera à devenir meilleur », se réjouit déjà le meneur de 18 ans.
Ce grand saut vers l’un des cadors de SB League est venu récompenser sa saison 2024-2025 plus que réussie. Champion de 1e Ligue (3e division nationale) avec le Vevey Riviera Basket, inscrivant plus de 16 points par match en moyenne, Simon Bernegger a également pris part à l’EuroCup de division B avec l’équipe nationale helvétique cet été. De quoi lui ouvrir des portes. « Je n’étais pas sûr que Vevey retourne prochainement en SB League. La situation financière du club étant compliquée, j’ai préféré franchir le pas plutôt que de rester dans le doute. »
Il y a largement de quoi progresser
À Fribourg, il intégrera une équipe en pleine reconstruction. Olympic ne devrait miser notamment que sur deux étrangers pour l’exercice à venir. « De quoi espérer prendre une place dans cette équipe », témoigne le Vaudois, conscient qu’il ne bénéficiera sans doute pas d’un gros temps de jeu dans un premier temps. Mais les entraînements aux côtés des Bryan Colon, Natan Jurkovitz ou encore Arnaud Cotture constitueront déjà une expérience précieuse.
« Il y aura une adversité de haut vol, qui me fera progresser dans plein de niveaux, dont physiquement. J’aime être dans une zone d’inconfort. Ça me permet de sortir de mes limites et progresser. » Celui qui entrera à l’université à la rentrée aura ainsi l’occasion de se frotter au monde professionnel, dans une équipe qui jouera – encore une fois – l’Europe dès le mois de septembre.
L'interview
Thierry Nicolet