- Sébastien Loeb ne s'attendait pas à terminer cette première journée en tête. (© Radio Chablais)
Quel combat entre Sébastien Loeb et Jonathan Hirschi ! Le Français et le Neuchâtelois se sont tirés la bourre toute la journée de vendredi sur le 21e Rallye du Chablais. Moins de six secondes séparent les deux hommes, alors qu'il ne reste plus que six spéciales à disputer.
Cette première journée du Rallye du Chablais 2025 a été marquée par un chassé-croisé entre le Neuchâtelois Jonathan Hirschi, vainqueur de l’édition 2024, et le Français Sébastien Loeb. Avantage après huit spéciales au neuf fois champion du monde, pour seulement 5.7 secondes. « Je m’attendais à être plus loin ! », nous a modestement avoué Sébastien Loeb, qui est au volant d’une Alpine A110 GT+. Point intéressant : la monture du Tricolore a dominé sur les spéciales du Col de la Croix et de la Tour d’Aï, tandis que celle du Neuchâtelois (Citroën C3) l’a fait sur celles du Col de la Croix et de La Comballaz-Leysin.
La réaction de Sébastien Loeb
La réaction de Jonathan Hirschi
Les pilotes de notre région ont su tirer leur épingle du jeu. À commencer par Martin Pastor et sa sœur Charlotte. Le duo chablaisien pointe au huitième rang du général, à un peu moins de deux minutes du leader. L’Evionnard Joël Rappaz est onzième, tandis que le Bellerin Yoan Loeffler est provisoirement quatorzième. Également résident de Bex, Cédric Moulin occupe le 26e rang, trois places devant le binôme Michael Esteves (Dorénaz)/Ismaël Berdayes (St-Maurice). Sur les 56 modernes au départ, elles seront encore 46 au départ samedi.
Les Bérard dominent les historiques
Dans la catégorie des véhicules historiques, la journée a été dominée de la tête et des épaules par la BMW M3 d’Eddy et Florence Bérard. Le duo du Val-de-Bagnes possède trois minutes d’avance sur ses plus proches poursuivants, les Français Jean-Marc et Patricia Bussolini. Le pilote des Crosets Pascal Bachmann n’est lui plus dans la course, suite à son abandon dû à un ennui mécanique sur la troisième spéciale de la journée. Le Rocan Julien Tornay a lui aussi dû jeter l’éponge. Le Chorgue Samuel Bellon occupe lui le 10e rang du général, un seulement devant le Martignerain Christophe Rumo.
Thierry Nicolet/Julien Massy
