Le cheminement piétonnier en bordure du Léman accuse un énième retard à La Tour-de-Peilz (VD). Le projet doit être remis à l'enquête afin de le renforcer juridiquement. Le Tribunal cantonal vient de donner raison à certains opposants sur la forme, sans se prononcer sur le fond.
Le premier tronçon du sentier lacustre, environ 630 mètres entre les bains de La Becque jusqu'au chemin du Portail-Blanc, a été mis à l'enquête publique en 2019. Le projet a fait l'objet d'oppositions, levées par la municipalité, puis de recours auprès de la Cour de droit administratif et public (CDAP) du Tribunal cantonal.
La Cour cantonale "a récemment donné raison à certains opposants sur des aspects formels et de procédure, tout en ne se prononçant pas sur les arguments de fond", a expliqué jeudi la ville de La Tour-de-Peilz dans un communiqué. A la lecture des arrêts rendus et suite à une analyse du dossier dans son ensemble, les services cantonaux ont demandé à la commune de soumettre le projet à une nouvelle enquête préalable et à une mise à l'enquête publique.
Erreurs de procédure
Il apparaît, explique la ville, que les risques juridiques liés à certaines erreurs de procédure sont "trop importants" pour que le projet puisse sereinement suivre son cours. Dans ces conditions, il semble "plus opportun" de reprendre la procédure depuis le départ.
Cette nouvelle étape permettra d'améliorer le projet sur les aspects environnementaux, affirme le communiqué. Mais le cheminement proposé "ne subira pas de modification majeure".
Pour rappel, la concrétisation de ce cheminement piétonnier est attendue depuis de nombreuses années. En novembre 2010, la population boélande avait voté en faveur du projet à près de 55%.
ATS