Les chiens de protection d’un troupeau ne suffisent pas toujours à éviter une attaque d’un prédateur. C’est le constat dressé notamment par l’organisation de protection des alpages, l’OPPAL.
L’association qui cherche à améliorer la cohabitation entre faune et activités humaines – en organisant entre autres des surveillances de troupeaux de moutons - a mis sur pied cet été un projet pilote avec un agriculteur des Ormonts : Jean-Pierre Vittoni, dit Pépone, élève des patous, des chiens de montagne des Pyrénées, depuis vingt-trois ans et a souffert d’attaque de loups. Il a ainsi fait appel à l’OPPAL qui a profité pour voir si les chiens et les veilleurs pouvaient se compléter dans la surveillance d’un troupeau. Et c’est bel et bien le cas. L’OPPAL devrait pouvoir apporter son aide à d’autres agriculteurs disposant de chiens de protection.
Les explications du concept de Jérémie Moulin, directeur de l’OPPAL:
et les retours sont positifs:
et au détour de la conversation, Pépone souligne qu’il ne s’agit plus aujourd’hui de se dire pour ou contre la réintroduction du loup…
Un risque zéro qui n’existe pas, mais qui ajoute du travail lors de la mise à l’alpage des moutons (ou d’un autre bétail) et qui donne des contraintes à l’agriculteur mais aussi aux randonneurs, ou aux cyclistes qui passeraient par la… On retrouve Pépone :
Et Pépone est satisfait d’avoir pu expliquer la manière d’aborder des patous aux veilleurs d’OPPAL – ne pas courir, descendre de son vélo si on en a un, se laisser renifler et rester calme, éviter au maximum le troupeau – et de montrer la réalité de leur quotidien…
Dernier message, si vous croisez un troupeau conformez vous aux indications sur les panneaux, et sachez que la présence de nombreux troupeaux est notée sur l’application suisse topo ou sur Vaud Rando.