La semaine valaisanne du sport bat son plein depuis vendredi. Une semaine où la lumière est mise sur la pratique d’une activité physique. L’occasion aussi de se pencher sur l’état de santé de certaines disciplines, souvent dans l’ombre des sports populaires.
Alors que le football et le hockey sur glace attirent l'attention des foules et occupent les gros titres sportifs, d'autres disciplines moins médiatisées continuent de lutter pour se faire une place au soleil. Ces sports, pourtant riches en passion et en compétitivité, restent souvent dans l'ombre des disciplines populaires. C’est le cas du tennis de table mais aussi du rugby féminin.
Des clubs qui peinent à croître
Dans la région, le club de tennis de table de Collombey-Muraz sera certes cinquantenaire l’année prochaine, mais il peine à croître. La crainte de ne pas assurer la relève n’est pas un tabou entre les membres de l’entité chablaisienne.
Une situation qui est familière pour les Mermigans. L’entente qui regroupe des joueuses de Nyon, Palézieux et Monthey évolue pourtant en première division suisse de rugby féminin. Pour autant, la formation valdo-valaisanne doit souvent faire face à des problèmes d’effectif, et ce malgré le fait d’avoir déjà rassemblé trois clubs, en raison du même problème. L'équipe ne compte d'ailleurs plus que trois joueuses montheysannes dans ses rangs.
Le tennis de table et le rugby féminin doivent donc évoluer dans un monde où ils ne sont pas sous le feu des projecteurs. Comment y parviennent-t-ils ? Nous avons tenté d’y répondre samedi dans la première partie de notre table ronde de la semaine, et ce, avec l’expérience des principaux concernés : Stéphanie Neri, joueuse des Mermigans, et Gilles Borgeaud, joueur actif du club de tennis de table de Collombey-Muraz.
Comment sortir de l’ombre ?
Face à cette réalité et parfois en raison de ses conséquences, les clubs se doivent de réagir et tenter tant bien que mal d’attirer la lumière, sous peine, dans des cas extrêmes, de perdre une voire plusieurs équipes. Ces entités sportives doivent donc faire parler d’elles. Dans ce contexte, les réseaux sociaux jouent un rôle non négligeable. Et s’ils sont si importants pour ses disciplines, c’est parce qu’elles ne bénéficient pas toujours d’une couverture médiatique importante.
Les journées « portes ouvertes » ou encore les partenariats avec les écoles, pour notamment promouvoir ces disciplines auprès des plus jeunes, sont d’autres outils également utilisés. Le but : venir à bout de certaines idées reçus que peuvent avoir le rugby féminin ou encore le tennis de table. Si les stéréotypes sont propres à chaque discipline, ils amènent toutefois les mêmes conséquences.
Samedi, dans la seconde partie de notre table ronde, nous sommes revenus sur les moyens utiles des disciplines plus anonymes, pour tenter de sortir de l’ombre des sports populaires, toujours en compagnie de nos deux invités : Stéphanie Neri et Gilles Borgeaud.