Le rideau est tombé sur la 18ème édition du Rallye du Chablais. Après une année 2021 marquée par la pandémie et ses mesures sanitaires, l'épreuve a pu reprendre ses bonnes vieilles habitudes vendredi et samedi.
Absents l'an dernier, les spectateurs ont pu à nouveau investir les arsenaux d’Aigle, là où se trouvent les différents équipages, mais aussi le bord des routes des 14 spéciales qui figuraient au programme durant deux jours. Si peu d’incidents se sont produits, la première journée aura tout de même été marquée par les précipitations qui sont venues compliquer la tâche de certains pilotes. La pluie ne s’est toutefois pas éternisée pour laisser place au soleil et à la chaleur.
Un cocktail qui a donc permis aux passionnés d’automobilisme de renouer avec le Rallye du Chablais. Au terme de la manifestation, nous avons tiré le bilan de cette 18ème édition en compagnie du président du comité d’organisation, Éric Jordan, ainsi que du pilote de Vernayaz, Joël Rappaz. C'était samedi dans "La Tablée des Sports".
L’édition 2022 était la 18ème de ce Rallye du Chablais. Si l’évènement pourra bientôt fêter ses deux décennies d’existence, le sport automobile en Suisse semble toutefois être en perte de vitesse. Les causes de cette tendance négative peuvent s’expliquer en plusieurs points, mais le premier est d'ordre financier. Discipline coûteuse, le rallye implique de réunir des budgets qu'ils sont de moins en moins à pouvoir rassembler sur des compétitions amateures. Autre point souvent abordé : la question écologique. Ce sport motorisé n’a pas forcément bonne presse lorsqu’il est question de protection de l’environnement. À ce sujet, les organisateurs ont déjà tenté de prendre le train en marche. Cette année, une catégorie de voitures qui roulent aux "énergies nouvelles" a notamment été introduite. De nombreux efforts sont aussi faits pour limiter les impacts.
L’avenir du rallye en Suisse, c’était le thème abordé dans la 2ème partie de notre table ronde, toujours en compagnie d’Éric Jordan et de Joël Rappaz.