- Emmanuel Ançay (Fully, à gauche) et François Farquet (Yvorne) se sont montrés les plus forts au terme du parcours "aventure" de 47 kilomètres. (© Radio Chablais)
Malgré des modifications de parcours de dernière minute en raison des conditions météorologiques, la quatrième édition du Trail du Grammont s'est tenue sans encombre. Plus de 450 courageux se sont élancés sur les différents parcours au départ de Saint-Gingolph.
La pluie n'a pas freiné les plus de 450 coureurs qui ont participé samedi à la quatrième édition du Trail du Grammont. Sur l'épreuve "reine" de 40 kilomètres, c'est la Chablaisienne Pauline Gex qui s'est une nouvelle fois imposée, après sa victoire de l'an dernier. La résidente de Vouvry s'est montrée la plus forte au terme des 2870 mètres de dénivelé de l'épreuve gingolaise, grâce à son temps de 06h09’02’’. Chez les hommes, c'est Antoine Appia qui l'a emporté, en 04h43'55''. Alain Richard (Evionnaz) a terminé au troisième rang, juste derrière Gregory Miescher.
Emmanuel Ançay et François Farquet sont partis à l'aventure
Sur le parcours "aventure" en équipe, long de 47 kilomètres et avec un balisage "minimaliste", c’est un binôme valdo-valaisan qui a levé les bras à Saint-Gingolph. François Farquet, d’Yvorne, et Emmanuel Ançay, de Fully, ont avalé les 3700 mètres de dénivelé en 6h16’04’’, dans une course très serrée.
Les vainqueurs ont en effet devancé le tandem Matteo Lacorte/Alexandre Seynaeve de cinq minutes, et celui composé de Clément et Jean-Thomas Furrer de six. Ce sont Katherine Gamble et Ludovic Barman qui l’ont emporté sur le même parcours, dans la catégorie mixte.
Sur le parcours de 29 kilomètres, là aussi les écarts ont été minimes. Après avoir terminé deuxième en 2022 et 2023, Franck Fracassi s’est - enfin - imposé à Saint-Gingolph samedi, au terme d’un effort de 3h26’21’’.
Le coureur des Mosses n’a devancé Joachim Rausis que de 16 secondes. Il a été imité par Clara Gasser dans la catégorie féminine.
Les parcours modifiés
Notons enfin les victoires des Tricolores Geoffrey Decroux et Sophie Grandjean sur le parours de 12 kilomètres. La quasi totalité des tracés a dû être modifiée tôt samedi matin en raison des fortes pluies, rajoutant quelques kilomètres de course et mètres de dénivelé positif.
"Les bénévoles sur le parcours nous ont signalé un éboulement dans la région du Grammont alors que les coureurs étaient déjà partis", explique le responsable balisage de la manifestation, Christophe Moulin. "Nous avons réussi à dévier les participants, en abandonnant aussi le passage des crêtes, qui était trop boueux."
Thierry Nicolet