- Diane Bryois (à gauche) et Nys Meyer considèrent le patinage artistique comme "le plus beau sport au monde". (© Radio Chablais)
Nys Meyer et Diane Bryois se sont retrouvées au comité du club de patinage artistique de Monthey, 16 ans après leur première rencontre. Les deux Vaudoises ont entamé un nouveau chapitre animé par leur passion, et ont déjà dû relever un premier défi.
Elles s’étaient rencontrées à Montreux en 2009, lors des Jeux internationaux des écoliers. À l’époque, elles partageaient déjà la même passion pour le patinage artistique. L’une, Nys Meyer, avait connu une carrière sportive dans l’élite de ce sport, avant de devenir coach. Pour l’autre, Diane Bryois, cette discipline était surtout un loisir. Seize ans plus tard, la Montreusienne et la Veveysanne se retrouvent au comité du club de patinage artistique de Monthey.
« L’ancienne présidente, Rebecca Rigo-Gross, souhaitait passer la main. Après un petit moment d’hésitation, j’ai dit oui, parce que j’ai un attachement particulier pour ce club et cette patinoire », explique Nys Meyer. « C’est un honneur. Je suis contente de revoir des gens que je n’avais pas vus depuis longtemps », poursuit-elle. Parmi ces personnes, vous l’avez compris, se trouve Diane Bryois. Celle qui est directrice depuis 2011 de la patinoire de Vevey s’est engagée dans le comité par amitié, selon ses mots, pour Nys Meyer.
Les infrastructures, un nerf de la guerre permanent
Les deux Vaudoises, ainsi que les trois autres membres du comité, ont déjà eu un défi à relever cet automne, avec la fermeture de la patinoire, qui a réouvert ses portes le 20 octobre dernier seulement après des travaux sur l’un des compresseurs. « Ça a été le premier enjeu de ma présidence », sourit Nys Meyer. « Les patineuses et les coachs ont dû s’expatrier, notamment à Champéry, Villars ou Leysin. » La recherche de glace, ainsi que sa qualité, sont un défi permanent pour les clubs. La présidente s’en souvient bien.
« À l’époque, mes parents m’amenaient à midi à la patinoire de Monthey, puis je retournais à l’école avant de repartir m’entraîner à Leysin le soir. Fort heureusement, à Monthey aujourd’hui, nous n’avons pas à nous plaindre. » L’aventure de Nys Meyer et de Diane Bryois peut ainsi démarrer en toute sérénité.
L'interview
Thierry Nicolet











































