
- Il n'a pas été difficile pour le comité d'organisation du Trail des Dents-du-Midi de faire le plein. (© Radio Chablais)
La 54e édition du Trail des Dents-du-Midi qui se tiendra samedi est d’ores-et-déjà un succès populaire. Les inscriptions ont été bouclées il y a plus de deux mois. Pourtant, il n’est de loin pas prévu par les organisateurs d’augmenter la limite de fréquentation.
« C’est bien plus rapide que les années précédentes. » Président du comité d’organisation du Trail des Dents-du-Midi, Gilbert Caillet-Bois n’a pas souvenir d’un tel engouement pour les inscriptions. Le quota maximal de mille participantes et participants a en effet été atteint dès la fin juin, alors que la manifestation ne se tiendra que ce samedi. De quoi réjouir le principal intéressé, qui reste lucide.
« J’aimerais penser que c’est grâce à l’accueil et à l’originalité du parcours. Mais c’est clair qu’il y a également un effet mode du trail running qui nous amène du monde de la région, mais également d’autres cantons et de l’étranger », explique Gilbert Caillet-Bois. « Ça reste mythique de faire le tour de ces sept montagnes. Le fait que le tracé reste naturel est également un plus. On ne rajoute pas des kilomètres pour rallonger inutilement la course. »
2'000 ou 3'000 coureurs ? Pas pour demain
Le Trail des Dents-du-Midi (diffusé en direct sur TV8 Mont-Blanc) n’a qui plus est pas proposé de grandes révolutions ces dernières années. Sont toujours au programme le tracé-roi de 57 kilomètres, ainsi que ceux de 32 et 13. « C’est un terrain de jeu idéal pour ceux qui voudraient s’essayer sur un trail conséquent, en altitude, technique, avant des se lancer sur des distances plus longues. » Voici de quoi encore expliquer pourquoi les inscriptions sont parties comme des petits pains, d’après le président de l’organisation.
Pourtant, cet engouement ne semble pas créer de folie des grandeurs au sein du comité, loin de là. La jauge de mille ne sera pas augmentée de sitôt. Là encore, pour plusieurs raisons. « Envoyer des milliers de coureurs en montagne ça laisse des traces. Et même pour leur expérience, ce n’est jamais agréable d’être à la queue leu leu sur 57 kilomètres », témoigne Gilbert Caillet-Bois.
L'interview
Thierry Nicolet