
- Diana Chabron est présidente de l'Ecole de judo de Collombey-Muraz depuis 2011. (© Radio Chablais)
L’Ecole de judo de Collombey-Muraz souhaite migrer – provisoirement – dans l’hémisphère sud. Le club chablaisien a pour projet de réaliser un camp de perfectionnement au Brésil, dans le courant de l’année prochaine.
Rassurez-vous, l’Ecole de Judo de Collombey-Muraz n’a pas prévu de quitter son dojo bleu, reconnaissable entre tous. L’association sportive chablaisienne ne serait en revanche pas contre le quitter quelques semaines courant 2026 pour un camp d’entraînement… au Brésil. Le pays d’Amérique du Sud est – avec la France et le Japon – l’une des nations phares de la discipline. L’occasion serait ainsi belle pour la délégation de pouvoir se perfectionner.
« Les Brésiliens sont beaucoup plus souples, et un accent plus fort est mis sur le travail au sol », indique la présidente de l’Ecole, Diana Chabron. Tout est presque déjà organisé, avec la visite de plusieurs clubs à Rio de Janeiro. Ne reste plus qu’à trouver des sous pour financer ce voyage. Différentes actions seront ainsi mises en place. Outre des traditionnelles ventes de gâteaux, un événement un peu particulier va être prochainement mis sur pied : une traversée Saint-Gingolph-Vevey en paddle en relais sur le Léman.
« L’occasion d’aller chercher des réponses et des solutions »
« Le but est que tous ceux qui partiront dans une année pagaient, et aillent chercher leurs sous à la force de leurs bras. Pour cela, nous cherchons des sponsors », explique Diana Chabron, qui espère avoir réuni la somme nécessaire avant la fin d’année. Et si camp au Brésil il y aura, Solène Lain-Nau et Stevan Maitin seront de la partie. Même ces deux athlètes de 19 et 18 ans qui brillent dans et hors de nos frontières auront des choses à apprendre. « Tous les deux ont quelques soucis avec leurs adversaires brésiliens. Ce sera l’occasion d’aller chercher des réponses et des solutions », sourit la présidente.
Ils devraient être dix sportives et sportifs, en plus de deux coachs, à prendre part à ce projet. « Le but est que chaque participant puisse y trouver ce dont il a besoin. Autant un Stevan Maitin qu’un petit de 2013 qui souhaite simplement améliorer son judo », explique Diana Chabron, impressionnée par les progrès que réalisent « ses » 2010-2013. « C’est la nouvelle génération, et j’ai bien envie qu’ils restent motivés pour les garder ! »
L'interview de Diana Chabron
Thierry Nicolet