
- Un nouvel accord-cadre a été trouvé entre la Confédération et le Canton du Valais. (© Patrouille des Glaciers)
Les premiers contours de l’édition 2026 de la Patrouille des Glaciers ont été présentés ce jeudi. Outre l’ajout d’une nouvelle catégorie et la mise en place d’un nouveau projet de traçabilité, il a été annoncé que l’avenir de la mythique course de ski alpinisme était assuré au moins jusqu’en 2034.
Environ 5'000 coureurs seront attendus du 13 au 19 avril prochain pour la 25e édition de la Patrouille des Glaciers. Edition qui, nous l’avons appris ce jeudi, en appellera d’autres. Ce n’est pas que l’avenir de la compétition de ski alpinisme était en grand danger, mais le brigadier Christian Sieber, commandant de la PdG, a annoncé qu’un nouvel accord-cadre avait été signé entre la Confédération et le Canton du Valais. L’avenir de la manifestation organisée entre Zermatt et Verbier est ainsi assuré jusqu’en 2034.
« Rares sont les événements sportifs ayant une visibilité sur dix ans », s’est réjouit le président de la Fondation de la PdG Philippe Rebord. « Nous devrons renégocier pour la suite en 2031. Mais nous avons le temps de voir venir. » Personne ne sait en effet à quoi ressemblera l’édition 2034. Mais nous savons en revanche à quoi nous attendre pour celle de l’année prochaine. Et quelques nouveautés seront au programme. À commencer par la création d’une catégorie au classement 100% féminin.
La prochaine sans Christian Sieber
« C’était impératif et naturel. Le nombre de participantes est beaucoup plus grand qu’avant », témoigne Christian Sieber. Un projet de nouvelle technologie satellitaire de traçabilité sera également testé. En cas de succès de celui-ci, la logistique se verrait être considérablement diminuée pour les éditions futures de la PdG. « Ce serait également bien pour notre bilan écologique », a ajouté le brigadier, qui, s’il était commandant l’an dernier, ne le sera plus en 2026.
Le Bernois passera la main à une successeure ou un successeur dans le courant du mois de mai. « L’édition dernière fut très difficile, avec de nombreuses décisions à prendre. Mais j’ai pu constater que nos concepts et principes que nous utilisons dans nos engagements tant militaires que sportifs fonctionnent. »
L'interview de Christian Sieber
Thierry Nicolet