St-Gingolph commémorait mardi les huitante ans de la tragédie de la Seconde Guerre mondiale. Le 23 juillet 1944, six civils étaient froidement abattus par des soldats allemands avant que le village ne soit, en partie, incendié.
St-Gingolph commémorait mardi les huitante ans de « sa » tragédie survenue lors de la Seconde guerre mondiale. Tuniques militaires, drapeaux et tambours étaient de sortie pour rappeler le drame qui s’est joué le 23 juillet 1944. Six civils français avaient été froidement abattus par des soldats allemands, avant que ceux-ci n’embrasent une partie du village franco-suisse. Grâce à l’ouverture du post frontière helvétique, la majorité des Gingolais avaient pu trouver refuge dans le Chablais valaisan.
Mardi matin, les autorités suisses et françaises ont entamé une procession au cœur du village. Des gerbes de fleurs ont notamment été déposées aux différents lieux des crimes. Un moment fort, comme le souligne Joël Grandcollot, adjoint au maire de St-Gingolph France.
Le président de St-Gingolph, Damien Roch y était. Il est revenu sur ce chapitre sombre de l’histoire de la localité chablaisienne.
Notez que la journée s’est ponctuée par un discours officiel des autorités. La présidente du Grand-Conseil valaisan, Muriel Favre-Torelloz s’est notamment exprimée.
Ludovic Turin