- Ils sont quatre à poser devant la sculpture. Pierluigi Colombo (adjoint du directeur de Tamoil), Pascal Bérod (artiste), Stéphane Trachsler (directeur de Tamoil) et Olivier Turin (président de Collombey-Muraz).
Une œuvre d’art comme symbole du démantèlement de la raffinerie de Collombey-Muraz. L’artiste local Pascal Bérod a installé une sculpture sur un rond-point de la zone industrielle collombeyroude.
Le démantèlement de la raffinerie Tamoil à Collombey-Muraz est en passe de s’achever. Les 54 citernes ont été démontées, soit l’équivalent de 220 piscines olympiques, ou 615 millions de bouteilles de vin. Pendant ce temps, les autorités communales et cantonales continuent de réfléchir à l’aménagement futur du site, qui deviendra une zone d’activité.
Pour symboliser cette mort, puis cette renaissance prochaine, une sculpture un peu spéciale a été déposée sur le rond-point situé dans la zone industrielle Pré-Loup. Réalisée par l’artiste local Pascal Bérod, elle est intiulée « renessence ». On peut y voir sur une hauteur de trois mètres la progression d’un personnage se dirigeant vers le site Tamoil. Le tout fabriqué à l’aide de morceaux des citernes démontées. Les précisions de Pascal Bérod.
« On ne pouvait pas faire mieux que cette sculpture », s’extasie le président de Collombey-Muraz Olivier Turin. « À travers elle, on peut communiquer sur tous les projets que nous réalisons pour que cette zone devienne une zone d’activité de qualité pour la région et ses habitants. »
Même constat pour le directeur de Tamoil, Stéphane Trachsler, qui n’a pas hésité à aider l’artiste dans sa création.
Les autorités communales ont profité de l’inauguration de cette œuvre pour faire part des avancées du démantèlement. Exit les citernes, et d’ici la fin de l’année, exit aussi les unités de raffinage. En 2024, ce sera au tour des cheminées et des murs entre certains bassins.
Le projet de plan d’aménagement détaillé du site devrait quant à lui être terminé en 2026. La première étape de planification vient de se conclure, avec la mise en place de différents scénarios pour accueillir les futurs milliers d’employés dans la zone. Reste désormais à affiner ces variantes, puis définir la gouvernance des lieux.
L’harmonie au cœur du projet
La future zone d’activité se veut être « harmonieuse », selon les mots de Stéphane Trachsler. « On veut donner de l’attractivité à notre site, de l’harmonie. On veut que les gens aient envie de venir travailler, en donnant une ouverture sur le Rhône et sur Collombey-Muraz. »
Parmi les différentes variantes, nous pouvons citer le projet de téléphérique entre les zones industrielles de Collombey et d’Aigle, mais aussi de pont réservé aux employés et marchandises pour les acheminer à bon port. Il existe aussi la volonté de désenclaver le village de Collombey-le-Grand. Olivier Turin, président de la commune.