- La fameuse tour, au deuxième plan derrière la sculpture "Hu Kadarn" d'André Raboud. Un lien empreint de magie.
Une sculpture de l’artiste local André Raboud a été installée lundi à Saint-Triphon, à côté de la tour. Un lieu symbolique pour le Chablaisien d’adoption, comme pour le conseiller d’Etat Frédéric Borloz.
Nous vous en parlions en début de semaine : la sculpture d’influence celte « Hu Kadarn » d’André Raboud a été installée lundi à Saint-Triphon, à côté de la tour qui surplombe le village. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard par l’artiste, bien au contraire. C’est dans cet endroit qu’il décrit comme « magique » que le septuagénaire venait se balader avec ses filles. C’est aussi là que des fouilles ont permis de trouver de nombreux vestiges celtes au 19e siècle, qui ont eu une grande influence sur les œuvres d’André Raboud.
Présent lors de l’inauguration, le conseiller d’Etat vaudois Frédéric Borloz a aussi un lien particulier avec ce lieu, qu’il a fréquenté plus jeune en y venant en vélomoteur avec ses amis d’enfance. « Avec quelques copains, on cherchait désespérément une manière de pouvoir pénétrer dans cette tour, via peut-être un souterrain secret », avoue-t-il, mettant en lumière le côté mystique de l’endroit. L’ancien syndic aiglon de rajouter une petite anecdote : « Il y a une personne qui a vécu très longtemps à cet endroit, dans un bus avec son chien. Il ajoutait lui aussi un côté mystique à ce lieu. »
La tour et la colline de Saint-Triphon revêtent surtout une importance pour la région du Chablais, notamment de part sa position géographique. Frédéric Borloz.
La sculpture « Hu Kadarn » - créée en 1988 de lave et d’acier – va peut-être elle aussi contribuer à cette image intrigante, mystique et magique de la tour de Saint-Triphon. « Peut-être même que l’œuvre restera encore plus longtemps que la tour », ironise Frédéric Borloz.