- Élise Raphael (à gauche) et Anton Alexeev
Depuis des décennies, physiciens et mathématiciens du monde entier se donnent rendez-vous aux Diablerets pour échanger sur leurs travaux. En 2021, une station de recherche y a été créée.
Le gratin suisse, voire international, de la physique et des maths se rencontre régulièrement aux Diablerets. Depuis des décennies, la station des Alpes vaudoises fait office de lieu d’échanges dans ces domaines. Mais en 2021, cette tradition s’est concrétisée par la création d’une station de recherche, résultat d’une collaboration entre l’université de Genève et l’EPFZ.
Ainsi, une douzaine de fois par an, l’organisation investit l’hôtel des Sources pour des séminaires, des conférences ou autres workshops. Ce fut le cas la semaine dernière pour le premier évènement de 2023. Ces sessions de dépaysement en montagne nourrissent la réflexion des scientifiques, à en croire Anton Alexeev, co-directeur de la station de recherche des Diablerets.
En comparaison à d’autres stations dans le monde, celle des Diablerets est encore très jeune. Il lui faudra du temps pour s’établir et gagner en renommée. Mais selon Élise Raphael, officier scientifique de la structure, les débuts sont encourageants.
Si elle attire des scientifiques expérimentés, la station de recherche des Diablerets s’adresse aussi à un public moins initié. En avril, par exemple, elle organisera un camp de trois jours réservé aux filles de 17 ou 18 ans, afin de les sensibiliser à la recherche scientifique. Pour Élise Raphael, il est nécessaire d’organiser ce genre d’évènement uniquement destiné aux filles.