
Pluie, manque de neige : les stations de ski sont en grande difficulté depuis quelques jours. Les vacanciers doivent se tourner vers d’autres activités hivernales. Tour d’horizon.
Les températures douces et la pluie mettent à mal de nombreuses remontées mécaniques. Les stations de ski ont de la difficulté à maintenir leurs offres de pistes. Certaines ont même dû complètement fermer leurs portes pour le moment. Si ces conditions météorologiques donnent du fil à retorde à ces dernières, elles viennent aussi perturber le programme des vacanciers.
Pourtant, malgré le manque de flocons, les vacanciers ne se laissent pas abattre. Ces derniers jours, ils se sont tournés vers d’autres activités, notamment en plaine. Si chez FunPlanet à Rennaz, on ne relève pas une affluence particulièrement importante, la saison d’hiver étant de toute façon la saison-phare du lieu, chez Jumpland à Aigle, on remarque la différence. Toutes les activités proposées sont au complets et les Escape room sont réservées pour les deux prochaines semaines. À Monthey, à la patinoire du Vernay, même constat. Le directeur d’exploitation se réjouit de l’affluence de ces derniers jours. Savas Christophoridis :
Et les stations de ski d'altitude, comment s’en sortent-elles ?
Elles doivent composer avec un enneigement peu propice à la pratique du ski et trouver des alternatives à ce tourisme. Zachary Fournier, responsable opérationnel et administratif du Palladium de Champéry ne cache pas que le centre sportif et culturel a bénéficié de cette météo peu avantageuse. Les touristes ont pu profiter d’autres activités, comme la patinoire, la piscine… ou encore les chiens de traineaux. En manque d’or blanc, la fondatrice de Alpes’Huskies à Champéry a troqué les traineaux pour des karts. Une alternative qui fonctionne, selon Violaine Grau :
Un avenir incertain, selon Violaine Grau. Selon elle, le réchauffement climatique doit pousser la région à se diversifier et proposer davantage d’activités quatre saisons.
« Pas d'inquiétude pour le moment »
Alors, le tourisme doit-il s’alarmer pour les mois à venir ? C’est la question que nous avons posée à la porte-parole de Suisse tourisme. Selon Véronique-Kanel, il ne faut pas, du moins pas encore, manifester de l’inquiétude en vue en vue des vacances de carnaval à venir :
À noter que la principale inquiétude des responsables du tourisme concerne le tourisme à la journée. On sait en effet que ce dernier est fort dépendant de la météo, contrairement aux séjours plus ou moins prolongés.