Chaque hiver provoque un brassage des eaux du lac Léman. Cette année, elles se sont mélangées jusqu’à 200 mètres de profondeur. Le fond du lac se trouvant à 309 mètres, le processus n’a donc pas été complet.
Rien d’alarmant cependant, puisque le dernier brassage complet remonte à 2012, alors que ces dernières années, le phénomène se produisait jusqu’à 100 à 150 mètres. Le fonctionnement est cyclique : lors de la période estivale, les eaux ont des températures différentes en fonction de la profondeur, avec par conséquent des densités distinctes qui ne leur permettent pas de se mélanger. Lorsque l’hiver arrive et que les températures chutent, les eaux se refroidissent également et la couche en surface gagne en densité. Lorsque celle‐ci est suffisante, les eaux plongent en profondeur, souvent aidées par les vents qui favorisent les mouvements. Ces eaux apportent alors de l’oxygène dans les couches plus profondes
La Commission Internationale pour la Protection des Eaux du Léman rappelle que ce phénomène contribue à l’oxygénation des couches profondes. Actuellement, le taux est inférieur aux exigences fixées par l’Ordonnance suisse sur la protection des eaux.